En 5 semaines, le Républicain Lorrain a publié au minimum 13 articles clairement partisans et à la lisière du militantisme pour relater les pressions du MRAP sur les autorités pour régulariser G. Mouangue Mbella, clandestin camerounais. La préfecture a cédé.
- 7 mai – Gustave libre d’étudier – Hier matin, le préfet de Moselle, Bernard Niquet, a levé l’obligation faite à Gustave Mouangue Mbella de quitter le territoire.
- 7 mai – Gustave pourra continuer à étudier à Forbach – Son prénom résonne sous un tonnerre d’applaudissements.
- 7 mai – Condamné à la clandestinité pendant 28 jours – «Quand on se noie, le pire des serpents peut être une bouée de secours si on s’accroche à lui ». Le proverbe est Camerounais. Gustave Mouangue Mbella s’en est inspiré.
- 5 mai – La lutte continue pour Gustave. «Liberté d’étudier, Gustave infirmier ! », «Un visa pour Gustave ! » Hier, en fin de matinée, ils sont près de deux cents devant la préfecture.
- 5 mai – Unis pour aider Gustave. «Nous, tout ce que nous voulons, c’est que Gustave puisse terminer ses études en France ».
- 29 avril – Contre l’expulsion de Gustave- Après avoir manifesté leur désaccord et leur incompréhension dans les rues de Forbach, le 20 avril, amis, élus, politiques, associations et citoyens anonymes viennent de monter un comité de soutien.
- 28 avril – Un comité de soutien à Gustave Mouangue Mbella – Réunis le 24 avril, les organisations (*) ainsi que des particuliers désirant soutenir Gustave Mouangue Mbella ont créé un comité de soutien. Celui-ci dénonce «la situation faite à Gustave”
- 22 avril – «Un visa pour Gustave !» Le slogan a résonné, lundi après-midi, dans les rues de Forbach, scandé par près de 170 manifestants.
- 21 avril – Solidarité pour un sans-papiers – Les étudiants et le personnel de l’Institut en soins infirmiers de Forbach ont manifesté en compagnie d’élus et autres associations pour réclamer la régularisation de Gustave Mouangue Mbella.
- 8 avril – Un sans papier renvoyé par avion – L’étudiant camerounais, Gustave Mouangue Mbella, menacé d’expulsion est convoqué ce matin même à l’aéroport de Roissy.
- 2 avril – Gustave sera expulsé – «On a perdu », lance, avec dépit, Nicole Musslé, membre du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples. Gustave, lui, a tout perdu. Ses ambitions se sont envolées. La France a décidé.
- 1er avril – Un étudiant camerounais risque l’expulsion – Il manque à Gustave un petit papier. Un visa. Un sésame que les autorités françaises n’ont pas l’air de vouloir lui donner. Gustave Mouangue Mbella est Camerounais.
- 1er avril – «Nous sommes réunis pour protester contre le traitement dégradant infligé aux migrants que tout démocrate ne peut accepter », lance Nicole Musslé, membre hyperactif du Mouvement contre le racisme
(voir les pages 1 et 2) ou la capture. (articles disponibles uniquement par abonnement)
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