Six personnes, permanenciers socialistes ou de l’association SOS Racisme de l’Essonne, ont été entendues plusieurs heures en garde à vue mardi dans l’enquête sur des mouvements de fonds suspects sur les comptes du socialiste Julien Dray, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Trois permanenciers socialistes de la 10e circonscription de l’Essonne, dont M. Dray est le député, et trois membres de l’association ont été convoqués dans la matinée à la Brigade financière où ils se sont vu notifier leur placement en garde à vue.
Ils ont été remis en liberté sans charge retenue à leur encontre mardi en fin d’après-midi pour les uns et à minuit pour les autres, selon une source proche du dossier.
Depuis le début de l’enquête le 10 décembre 2008, les policiers se sont concentrés sur les auditions de chefs d’entreprise de l’Essonne ou de commerçants du Sud de la France.
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