Un an de prison dont six mois avec sursis a été requis lundi à l’encontre de l’agresseur de Marine Le Pen. L’homme avait menacé l’élue ainsi que six membres de son entourage avec une arme alors qu’elle faisait campagne pour les élections municipales, en septembre 2007, sur le marché d’Hénin Beaumont. Le jugement a été mis en délibéré au 4 juin.
La scène s’était déroulée le 22 septembre 2007. Ce jour-là, Marine Le Pen, qui brigue la mandature municipale, est en campagne sur le marché aux puces de la place Carnot, à Hénin-Beaumont, en plein centre-ville. Accompagnée de plusieurs de ses sympathisants, elle est soudain prise à partie par deux individus, dont l’un aurait brandi un pistolet automatique. Si certains assurent avoir entendu un coup de feu, les versions divergent sur ce point.
Pour le défenseur du Front national, Maître Wallerand de Saint Just – numéro deux sur la liste FN aux élections européennes du grand Nord-Ouest conduite par Marine Le Pen-, l’homme est un “petit caïd d’Hénin-Beaumont venu défendre son territoire”. Pour Brigitte Lamy, procureur de la République, citée par la Voix du Nord, les faits sont avérés: ” Il y a les témoignages des sympathisants du FN confirmés par des témoignages venus de l’extérieur (…). Le nombre et la concordance de tous ces témoignages justifient sa condamnation.”
Le ministère public a requis un an de prison, dont six mois avec sursis, à son encontre. Verdict le 4 juin prochain, trois jours avant les élections européennes. Source
Deux ans de procédure, six mois de prison ferme requis. Une célérité et une sévérité remarquables pour défendre une élue victime d’une agression à main armée. A noter également :
Jugé à Béthune pour une agression sur une représentante du FN à Hénin-Beaumont en début de la semaine, un jeune homme est attendu aujourd’hui à Avesnes pour répondre de l’enlèvement de son ex-petite amie à Recquignies en novembre 2007. Source