A Grigny (Essonne), l’Union des musulmans (UMG) et la municipalité de la ville (PC) ont convié les habitants à découvrir sur une pancarte la future mosquée dont les travaux devraient commencer au début de l’année prochaine. 500 personnes ont répondu à l’appel. Le terrain de 2700 m2 situé en plein centre-ville a été offert par la municipalité. La salle de prière pourra accueillir 1800 personnes.
La ville de Grigny a une forte population immigrée, la communauté musulmane étant estimée à un tiers de la population. Le maire communiste, Claude Vasquez, a donc intérêt à être attentif aux demandes de ses administrés s’il veut rester en place. Un clientélisme qui ne peut que se développer dans de nombreuses zones où les réalités démographiques évoluent vers toujours plus de «diversité.»
Le bulletin municipal Grigny informations (N°289), évoque cette situation :
Grigny est la ville la plus jeune de l’Essonne et porte une charge financière directement liée à ses réalités démographiques et sociales qui sont sans commune mesure avec des villes de taille comparable, à savoir de 25 000 habitants :
– Grigny a des charges concernant l’enfance et la jeunesse d’une ville qui compte deux fois plus d’habitants (données CAF).
– A Grigny, il y a en moyenne près de 800 naissances par an (30 pour 1000 habitants), ce taux de natalité équivaut à celui d’une ville de 80.000 à 100.000 habitants.
Bref, une natalité qui relève plus d’une ville du tiers-monde que d’une ville française.
(Sources 1, 2, 3)
