Des affrontements ont opposé plusieurs dizaines de jeunes gens à la police lundi soir aux Ulis (Essonne), lors desquels les fonctionnaires pourraient avoir été visés par un tir d’arme à feu, sans faire de blessés. La police évoque une «suspicion» de tir essuyé par la police. Un tir aurait été vu et entendu, mais aucun projectile n’ayant été retrouvé, «des vérifications sont en cours ».
Huit voitures ont été incendiées, des cocktails molotov ont été lancés dont certains sur un distributeur de billets de la Poste, dont le local a été partiellement endommagé. Selon le procureur, des individus ont tenté d’ériger une barricade autour du commissariat. Selon une source policière, ces violences seraient liées à un événement survenu la semaine précédente. Le 28 mai, un homme de 21 ans en état d’ébriété avancée (2,44 grammes d’alcool par litre de sang), habitant les Ulis a lourdement chuté sur la tête lors de son interpellation à Massy et se trouve actuellement dans le coma à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Selon la police, il a voulu donner un coup de pied à une policière qui ramassait les effets personnels que l’homme avait jeté, avant de perdre l’équilibre et que sa tête ne heurte un muret. Les autres témoignages vont dans le même sens. La famille de cet homme, qui veut des «éclaircissements», a appelé à un rassemblent mardi après-midi sur les lieux pour recueillir des témoignages. Source (Merci à Jaime Horta)