Nicolas Sarkozy a regretté le refus de Jean-Marie Le Pen de le rencontrer à l’Elysée et jugé peu “admissibles” ses accusations de “manquements graves et répétés contre la démocratie”, dans un courrier rendu public jeudi par la présidence.
“C’est avec regret que je prends acte de votre refus (…) Je trouve dommage que les électeurs du Front national soient ainsi les seuls à ne pouvoir me faire part, par l’intermédiaire de leur président, de leurs souhaits”, écrit M. Sarkozy au président du Front national dans cette lettre.
M. Le Pen a décliné mercredi l’invitation du chef de l’Etat à le rencontrer vendredi dans le cadre de ses consultations post-scrutin européen, le jugeant responsable de “manquements graves et répétés à la démocratie”.
Pendant la campagne, le chef du FN avait accusé Nicolas Sarkozy d’avoir menti sur la Turquie et sur l’Europe protectrice, et s’est plaint que son parti ait été négligé par les médias. “Je me permets de vous rappeler que le Conseil (supérieur de l’audiovisuel) est une autorité indépendante”, lui a répondu M. Sarkozy sur ce thème.
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