Addendum du 13/06/2009 :
Salaheddine Alloul a été condamné vendredi soir à cinq ans de prison pour le coup mortel qui a entraîné la mort de Jean-Jacques Le Chenadec.
(Source)
Addendum du 12/06/2009 :
8 à 10 ans requis contre l’agresseur de Le Chenadec
L’avocate générale Agnès Thibault a requis vendredi après-midi «8 à 10 ans de prison» contre Salaheddine Alloul, jugé depuis mercredi aux assises de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour le coup mortel qui a entraîné la mort de Jean-Jacques Le Chenadec (photo).
Durant le procès, l’accusé de 22 ans a nié avoir frappé Le Chenadec. Les témoins qui ont permis son arrestation en juillet 2007 sont aussi revenus sur leurs déclarations. Mais pour la substitut du procureur, pas doute «Alloul est bien le bon coupable». Pour elle, il a agi «dans un coup de colère, il a perdu la maîtrise de soi. Il ne voulait pas la mort de Jean-Jacques Le Chenadec, c’est pourquoi il a autant de mal à admettre sa responsabilité aujourd’hui», a-t-elle estimé. S’il n’y a pas de preuves matérielles dans le dossier _ «ni empreintes ADN, ni caméras de videosurveillance» _ il y a suffisamment d’éléments, selon Agnès Thibault, pour confondre Salaheddine Alloul. A commencer par ce «menton en galoche», décrit par Jean-Pierre Moreau, le voisin, présent à côté de la victime.
source – Merci à Loup Glorieux
Le procès de Salaheddine Alloul, l’auteur présumé du coup de poing qui a coûté la vie à Jean-Jacques Le Chenadec, à Stains, le 5 novembre 2005 s’ouvre aujourd’hui. Sa mort, survenue alors que des émeutes ravageaient les banlieues, est rappelée par une petite plaque scellée dans le mur de sa résidence : Mort d’« une lâche agression ».
Voilà quatre ans que la veuve de Jean-Jacques espère que ce procès lui permettra d’aller se recueillir sur la tombe de son mari pour lui dire : «L’homme qui a causé ta mort a été puni.»
Ce soir-là, Jean-Jacques Le Chenadec était descendu éteindre un feu de poubelles allumé par un petit groupe de jeunes. Resté dehors pour discuter avec un voisin, le sexagénaire avait reçu plusieurs coups de poings, dont l’un avait provoqué sa chute. Sa tête avait heurté le bitume. Plongé dans le coma, il était mort deux jours plus tard.
Il a fallu un an et demi de vaines recherches avant d’identifier l’agresseur décrit comme « un jeune homme à capuche, avec un menton en galoche ». Salaheddine Alloul, 22 ans, a été interpellé en juillet 2007. L’omerta qui le couvrait depuis des mois s’est brisée parce qu’un autre jeune du quartier, arrêté par les policiers, risquait de payer pour lui. Il risque 15 ans de réclusion. (Source)