Le bilan est encore plus mauvais que prévu. Selon les chiffres définitifs diffusés mercredi par Pôle emploi, 175.100 destructions nettes d’emplois salariés ont été enregistrées au premier trimestre dans le privé. Mi-mai, les statistiques provisoires du ministère de l’Emploi n’en prévoyaient « que » 138.000.
Sur un an, l’emploi salarié diminue de 1,8 % (- 296.500 salariés), ramenant à 16,48 millions le nombre de salariés des secteurs concurrentiels. Avec 90.000 destructions d’emplois hors intérim.
Le recul des effectifs est marqué dans l’industrie (- 1,5 %, soit – 48.800 postes) et s’accélère dans le tertiaire (- 1,1 %, soit – 124.800 postes), pénalisé par le nouveau recul de l’intérim (- 15 %). Le recul gagne même la construction (- 0,1 %), destructrice d’emplois pour la première fois depuis 1997. (Les Échos)