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Bernard Madoff n’avait pas seulement une maison au Cap d’Antibes, il avait aussi des amis français qu’il a plumés… ou non. C’est ce que racontent les journalistes Romain Gubert et Emmanuel Saint-Martin dans leur livre « Et surtout n’en parlez à personne » (la phrase que répétait Madoff à ses clients).
Albert Igoin a beaucoup bourlingué. A la Libération, il est entré au cabinet de Charles Tillon, le député-maire communiste d’Aubervilliers que de Gaulle avait nommé ministre de l’Air. Après cette expérience qui dure moins de deux ans, Igoin prend la tête de France Navigation, une société de transport maritime créée en 1937 par des proches du Parti pour fournir les républicains espagnols en armes.
A cette époque, Igoin est dans le collimateur de la presse d’extrême droite qui en fait un ennemi de la République et même l’un des maillons clés de l’infiltration de l’URSS et du KGB en France. Igoin représente tout ce qu’ils détestent. L’une de ces feuilles n’hésite pas à affirmer qu’Igoin a été arrêté quelque temps par la DST pour espionnage. (…) Entre Igoin et Madoff, le courant passe tout de suite. Et ils décident de se revoir. Source

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A noter également : L’état est généreux avec les actionnaires victimes de Madoff.
Dans une décision du 2 juin, l’administration vient de prendre une mesure exceptionnelle : elle admet que la valeur des actifs exposés à l’affaire Madoff soit considérée comme nulle. Autrement dit, la partie des fonds qui est exposée sera «effacée» des déclarations d’ISF à rendre mi-juin. Source – Merci à durdur

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