Fdesouche

Survenu le 8 mai 2002, l’attentat de Karachi, au Pakistan, avait fait 14 morts, dont 11 ingénieurs français travaillant pour la Direction des chantiers navals (DCN) de Cherbourg. Alors que la piste Al-Qaïda était jusqu’ici privilégiée, l’enquête s’oriente désormais vers une «affaire d’Etats».
Le mobile de l’attentat apparaît lié à un arrêt des versements de commissions de la France au Pakistan dans le cadre de la vente de sous-marins Agosta, a expliqué jeudi Me Olivier Morice, l’avocat de sept familles de victimes.
Ces commissions ont été arrêtées à l’arrivée de Jacques Chirac à la présidence de la République en 1995 afin que des rétrocommissions destinées à financer la campagne d’Edouard Balladur, Premier ministre avant l’arrivée de M. Chirac à la présidence, «ne soient pas versées», a affirmé l’avocat. «M. Trévidic a dit que cette “piste était cruellement logique”», a précisé Magali Drouet, fille d’un salarié de la DCN, défendue par Me Morice.
Dans ce scénario, l’attentat aurait été commis en représailles au non-versement des commissions distribuées à partir de 1995 alors que l’actuel chef de l’Etat pakistanais, Asif Ali Zardari, était ministre dans le gouvernement de son épouse Benazir Bhutto, a ajouté Magali Drouet. «Il s’agit d’une affaire d’Etats impliquant la France, le Pakistan et l’Arabie Saoudite, bailleur de fonds du Pakistan», a-t-elle ajouté. La suite

Fdesouche sur les réseaux sociaux