Des journalistes de France 3 ont été agressés et se sont fait voler leur caméra vers minuit dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), qui a été le théâtre de vives tensions. Les journalistes ont déposé plainte à Paris.
L’utilisation de gaz lacrymogènes par la police lors d’une intervention à proximité d’une kermesse organisée pour la fête du quartier a entraîné de vives protestations de la part des habitants. Des policiers qui voulaient vérifier l’identité d’un jeune homme pouvant correspondre au signalement d’un individu qui avait outragé et tenté de porter un coup de tête à des policiers de l’Uteq, ont été encerclés par une cinquantaine de personnes.
Visés par des jets de projectiles, les policiers ont utilisé des grenades lacrymogènes, qui ont incommodé du public participant à la kermesse, dont des enfants et des mères de famille.
Vingt sept plaintes visant la police ont été déposées par des habitants du quartier qui protestaient contre l’utilisation par la police de gaz.«Une telle agression ne se justifiait pas», a déclaré Radya Soualhi, membre de l’amicale des locataires des Tarterêts, disant comprendre «que les jeunes soient révoltés».
Quatre policiers ont été pris à partie et visés par des jets de pavés lundi après-midi. Les événements de dimanche n’auraient pas eu lieu s’il n’y avait pas eu de résistance au contrôle. Selon une source policière, certains délinquants voient d’un mauvais œil l’arrivée de l’Uteq. (source)
Voir le reportage réalisé sur place par ces mêmes journalistes