La chute d’une star. Accablé, Cheb Mami a caché son visage entre ses mains vendredi à l’énoncé du jugement du tribunal correctionnel de Bobigny, en France, condamnant le chanteur de raï franco-algérien à cinq ans d’emprisonnement ferme pour avoir organisé l’avortement forcé de son ex-compagne dans sa villa algéroise en août 2005, tentative qui avait échoué.
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Si le tribunal l’a relaxé pour les menaces proférées contre Camille, il l’a reconnu coupable de complicité de violences aggravées par aide, assistance ou provocation sur son ancienne compagne jugeant qu’il avait été “présent sur les lieux des faits”, un point que la star du raï a toujours nié, y compris jeudi à l’audience.
Quatre ans ferme ont été prononcés contre son ancien manager, Michel Lecorre, alias Lévy, pour avoir organisé le voyage de Camille (le nom a été changé, ndlr) en Algérie. Le tribunal a prononcé un mandat de dépôt contre celui qu’il a considéré comme “l’instigateur” du projet d’avortement et qui en a géré la logistique. Michel Lévy s’est donc fait passer les menottes et a quitté le tribunal entre deux policiers.
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