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Pour la première fois, une réunion a eu lieu entre les cinq partis politiques importants du pays. Il s’agissait d’informer l’ensemble de la classe politique du transfert des clandestins, établis dans les grandes villes, vers des centres de rétention, anciens camps de l’armée.
De son côté, la police redouble d’efforts. Dernière mesure en date, l’octroi d’une «prime de départ de 1 000 euros et un billet d’avion» pour les immigrés acceptant de retourner volontairement dans leur pays d’origine. Le ministre de l’Intérieur prévoit un nouveau renforcement des sanctions contre les passeurs. Selon les chiffres de l’agence de l’Union européenne Frontex (frontières extérieures), la Grèce est le pays des Vingt-Sept qui est le plus concerné par l’immigration clandestine : 146 337 personnes interceptées aux frontières en 2008.
Le ministre grec du Tourisme s’inquiète : certains touristes sont effrayés de voir des immigrés près de leurs chaises longues, surtout qu’ils sont de plus en plus nombreux. Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne dresse un constat alarmant : «La diplomatie, et notamment européenne n’a pas compris le fond du problème. On ne peut pas continuer à discuter avec la Turquie ou a l’aider financièrement à garder ses frontières Est si ce candidat à l’UE ne nous garantit pas l’application de l’accord de réadmission signé avec la Grèce.»

Par ailleurs, Jacques Barrot reste très «mécontent de l’octroi du droit d’asile en Grèce. Il est à moins de 1 % d’asile accordé par an. Il faut que la Grèce soit rapidement mieux équipée en fonctionnement administratif pour pouvoir attribuer l’asile à tout réfugié qui le demande». (Le Figaro)

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