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Népotisme ethnique

Tatu VanhanenC’est le terme scientifique désignant le racisme, la discrimination et la préférence nationale. Loin de condamner le népotisme ethnique, le professeur Tatu Vanhanen part du principe que c’est un instinct tout à fait naturel. Ses arguments sont fondés sur la théorie de la sélection darwinienne. Le proverbe « qui se ressemble s’assemble » aurait-il une base biologique ?
Derrière les mots « népotisme ethnique » se cache une idée fort simple. Si un employeur Français de souche préfère embaucher un candidat FDS plutôt qu’un Noir ou un Maghrébin à qualifications et productivité égales, c’est du népotisme ethnique.
Le mot népotisme veut dire qu’on embauche ses neveux au lieu de gens extérieurs à la famille. C’était une pratique courante chez les Papes de la Renaissance. Ce mot vient du latin nepos, qui veut dire neveu.
Le népotisme ethnique, c’est la même notion, mais élargie au groupe ethnique : on favorise les gens qui ont la même origine que soi. En langage courant, on dirait sans doute que c’est du racisme, de la discrimination ou de l’intolérance. Cela aurait des connotations négatives. Cela pourrait donner lieu à des poursuites judiciaires…
Mais que disent les scientifiques au sujet du népotisme ethnique ?

L’un des chercheurs les plus éminents dans ce domaine s’appelle Tatu Vanhanen. Il est professeur de Science Politique à l’université de Tampere en Finlande. C’est un ardent défenseur de la démocratie, et un métissiste convaincu. Selon lui, « le métissage à grande échelle serait la méthode la plus efficace pour atténuer les conflits ethniques. » Ses articles sont publiés régulièrement par les meilleures revues scientifiques du domaine. Son fils Matti est premier ministre de Finlande. C’est donc une sommité au-dessus de tout soupçon.
Or, dans son article Domestic Ethnic Conflict and Ethnic Nepotism du Journal of Peace Research, Tatu Vanhanen part de l’hypothèse que « le népotisme ethnique fait partie de la nature humaine. » En d’autres termes, s’associer et coopérer avec ceux qui ont la même langue, la même religion et la même couleur de peau, et donc exclure ceux qui sont différents, est parfaitement normal.
Selon Vanhanen, ceux qui discriminent sur une base ethnique sont mieux « adaptés » à leur environnement. Dans le langage de la biologie, cela veut dire qu’ils ont plus de chances de transmettre leurs gènes à la génération suivante. L’instinct de népotisme ethnique confère donc un avantage dans la sélection darwinienne, au même titre que l’instinct de survie, ou l’instinct sexuel (de reproduction). Une ethnie dépourvue de l’un de ces trois instincts verra ses traces s’effacer du patrimoine génétique de l’humanité.
Pour Tatu Vanhanen, c’est une conséquence directe du mécanisme de la sélection naturelle. En effet, la fameuse « survie du plus apte » ne concerne pas les individus, comme on le croit souvent, mais les gènes. C’est toujours « le gène le plus apte » qui se propage. Même si, pour cela, il doit demander des sacrifices à l’individu qui le porte.
Prenons un exemple concret. Un individu partage la moitié de ses gènes avec ses frères. S’il sacrifie sa vie pour sauver deux de ses frères, alors ses gènes sont préservés pour la génération suivante. Un gène qui induit un tel comportement altruiste se propage bien.
De même, un individu partage un huitième de ses gènes avec ses cousins. S’il sacrifie sa vie pour sauver huit de ses cousins, alors ses gènes sont préservés. Et ainsi de suite. Plus le lien de parenté est distant, plus le degré d’altruisme est faible.
Quand on demanda au biochimiste John Haldane s’il donnerait sa vie pour sauver sa mère, il répondit du tac au tac : « Non, mais je le ferais pour sauver deux frères ou huit cousins ! »
Cet effet porte le nom de « loi de Hamilton », du nom du biologiste William Hamilton, considéré par beaucoup comme le plus grand darwiniste du vingtième siècle. De cette loi, Tatu Vanhanen déduit que les gens ont tendance à favoriser ceux dont ils se sentent le plus proches génétiquement.
Si deux individus se ressemblent, parlent la même langue, ont la même religion, la même couleur de peau, et la même origine ethnique et géographique, alors en moyenne ils ont plus de gènes en commun que s’ils étaient de races différentes. Ils ont donc tendance à coopérer, à accepter certains sacrifices pour s’aider mutuellement. C’est leur instinct, et c’est optimal du point de vue de la survie de leurs gènes. Selon Vanhanen : « Plus la relation est proche, plus il y aura de favoritisme. »
En conclusion, on pourrait dire que les dernières découvertes scientifiques confirment le vieux proverbe Bédouin : « Moi contre mon frère ; moi et mon frère contre mon cousin ; moi, mon frere et mon cousin contre les autres. »

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