Lors de deux discours prononcés en Afrique et aux USA, Obama a demandé à la communauté noire de se responsabiliser . Tout en n’excluant pas le rôle jugé “négatif” de la colonisation ou de l’esclavage, il a invité ses auditeurs à prendre en main leur destin.
Le “Yes We Can” d’Obama pour les Noirs américains
Barack Obama a prêché pour un changement des mentalités, appelant les Noirs américains à prendre en main leur destin.
Prenant son exemple et celui de son épouse Michelle, il a appelé chacun à faire des sacrifices pour avoir accès au savoir et pour donner les meilleures chances aux générations futures. “Je veux qu’ils aient envie de devenir médecins ou enseignants, pas seulement rappeurs ou basketteurs” a ainsi lancé l’hôte de la Maison Blanche. “Je veux que tous les Barack Obama et que toutes les Michelle Obama de ce pays aient les mêmes possibilités, celles que ma mère m’a données, celles que mon éducation m’a données, celles que les Etats-Unis m’ont données”. Source 1
Obama : “L’avenir de l’Afrique appartient aux Africains”
Obama a appelé l’Afrique à mettre fin aux pratiques antidémocratiques et à la corruption, pour adopter des règles de bonne gouvernance. “Le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d’endroits”.
Barack Obama a également déclaré que l’avenir de l’Afrique appartenait “aux Africains eux-mêmes”, mais que les Etats-Unis les soutiendraient dans leurs efforts. Il a noté que l’Afrique était en encore en proie aux conflits, à la maladie, au sous-développement économique, à la corruption et aux pratiques antidémocratiques. Il a reconnu la part de responsabilité du colonialisme. Toutefois, a-t-il ajouté, “il est facile de montrer les autres du doigt, de rejeter la faute sur les autres…Mais l’Occident n’est pas responsable de la destruction de l’économie zimbabwéenne au cours de la dernière décennie, ou des guerres où on enrôle les enfants dans les rangs des combattants”. “L’Afrique n’est pas la caricature qu’on en fait d’un continent en guerre. Mais les conflits font partie de la vie de trop d’Africains, avec la même constance que le soleil”, a-t-il dit. Source 2