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Aujourd’hui, près d’un million de Chinois vivent et travaillent en Afrique. En Algérie, les Chinois sont plus de 50 000. Impossible de ne pas les croiser à Alger. Avec leurs casques de chantier, ils arpentent la ville. Ils lui donnent un nouveau visage. Plus au Sud, ils transforment Luanda, la capitale de l’Angola, allant jusqu’à construire une ville nouvelle. A Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, ils refont les routes. Ils dominent aussi la Zambie. En Afrique du Sud, ils sont plus de 300 000.
D’Alger à Luanda, la colère monte. Car les Chinois travaillent entre Chinois. La main d’œuvre est «importée» de Chine, vit dans des campements et n’a, le plus souvent, aucun contact avec les populations locales. Seuls les cadres sortent plus régulièrement des campements. Ce mode d’organisation incite les Africains à penser que les Chinois travaillant sur leur continent sont des «forçats». (…)
De Dakar à Kinshasa, les sentiments antichinois s’affichent ouvertement. Un jeune magistrat sénégalais m’a ainsi confessé sa «haine des Chinois». «On ne peut pas les supporter. Ils n’ont aucun contact avec les populations locales. Ils sont incroyablement racistes. Ils ne nous aiment pas. Ils n’aiment pas les Noirs. Et on le leur rend bien». (…)
Source : slate.fr (merci à Romain)

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