Karim fait partie des jeunes ayant bénéficié d’une action expérimentale baptisée «Lutte contre le trafic». L’idée ? Du travail contre l’arrêt du trafic de drogue. Le ministère de la Justice et la mairie de Paris soutiennent le projet.
«Il ne s’agit pas de récompenser leur délinquance par du travail mais de casser une logique, en remplaçant des revenus illicites par des revenus licites » indique M.P. Hourcade, vice-présidente au tribunal pour enfants de Paris. « Ces jeunes sont prêts à gagner moins en échange de la stabilité et du statut social qu’apporte un vrai travail.»
Karim, 21 ans, condamné en 2007 à deux ans et demi de prison ferme pour trafic de stupéfiants, travaille depuis trois mois dans un service chargé de la formation à la mairie de Paris. «Le travail, c’est la sérénité, dit-il. Quand tu vends de la drogue, t’es jamais tranquille.» Karim a pu obtenir une semi-liberté en avril grâce à cet emploi. (source) (via nicos)