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En 2007, quand il est élu à la présidence de l’université, Laroussi Oueslati, conseiller régional (Parti radical de gauche), veut augmenter le nombre d’étudiants étrangers pour compenser la baisse des effectifs nationaux. Dans ce but, il installe une commission centralisée de sélection des étrangers.
Problème : elle double les commissions pédagogiques de chaque faculté de l’université, habituellement compétentes. De plus, le nouveau président n’a pas défini les critères selon lesquels les dossiers relèvent des commissions des facultés ou de la procédure centralisée. Selon les inspecteurs généraux, les candidats ne bénéficient plus de l’égalité de traitement de leur dossier.
A cette irrégularité s’en ajoutent d’autres. Au mépris des règles établies, M. Oueslati a pris la tête de la commission centralisée, alors qu’il ne dispose pas du statut de professeur des universités. Pis, souligne le rapport, le président a contourné sa propre commission pour transférer les dossiers d’environ 140 étudiants chinois directement à l’agent chargé des inscriptions administratives. Leurs dossiers d’inscription étaient non seulement lacunaires, mais beaucoup de ces étudiants avaient déjà étudié en France, sans grand succès.
“Ces irrégularités, au moment où elles se produisaient, ont été signalées au président et à son équipe par l’administration de l’université. Le président et son équipe n’ont pas souhaité en tenir compte”, constate l’inspection. Le document dépeint un climat de travail très lourd. Le comportement de M. Oueslati est critiqué : “Le président adopte des attitudes de proximité ou de connivence (…) et passe aisément des promesses aux menaces.” Source (Merci à ozone)

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