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Il y a eu cette affaire de Henry Louis Gates, Jr., brillantissime professeur africain-américain de Harvard, ami de Barack Obama, qui a eu une altercation avec un policier pour une affaire dérisoire mais que certains jugent significative, qui a été détenu temporairement d’une façon qu’on peut qualifier d’arbitraire et qui peut être également jugée significative, des réponses mesurées mais là encore significatives du président lors d’une conférence de presse, une polémique soulevée par ces réponses, tout cela conclu par une “beer party” de réconciliation entre les protagonistes à la Maison-Blanche. Affaire dérisoire démesurément grossie, – affaire classée?
Pas si vite. La tempête considérable soulevée par l’incident est au contraire jugée par certains très significative, – toujours ce même qualificatif. C’est le cas de Frank Rich, le commentateur du New York Times, le 2 août 2009, dans un texte qui est largement cité. Rich, qui n’est pas africain-américain mais qui est plutôt libéral, prend argument de l’incident pour traiter “the larger picture”, c’est-à-dire la question raciale aux USA. “Question raciale”? On croyait l’affaire réglée, avec l’élection d’un président Africain-Américain, non ? (…)
Patrick J. Buchanan a posé le problème en termes crus : ce sont les Blancs, les Anglo-Américains, qui ont fait les Etats-Unis, qui ont écrit la Constitution, qui ont fait la Guerre de Sécession, qui ont bâti la puissance américaniste, qui se sont battus majoritairement durant les guerres extérieures, etc. ; il leur sera infiniment difficile, sinon impossible d’accepter d’être une “communauté” parmi d’autres. (…)
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(merci à Marcol)
– Traduction de l’article du New York Times bienvenue (ou du moins des passages les plus significatifs) –

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