Adam Laurie est une figure du monde de la sécurité informatique, et donc des hackers, mais aussi la bête noire de ceux qui veulent faire rimer papiers d’identité sécurisés et puces électroniques RFiD (sans contact).
En 2006, il avait mis 48 heures à lire (et donc “pirater“) les données contenues dans la puce RFiD “sécurisée” du passeport électronique britannique. En 2007, il avait mis 4 heures… Un article du Daily Mail révèle qu’il vient de mettre 12 minutes seulement à pirater la future carte d’identité britannique, elle aussi “sécurisée” par la RFiD.
Annoncée la semaine passé, cette carte d’identité sera similaire aux 51 000 d’ores et déjà délivrées à des ressortissants étrangers qui travaillent ou étudient au Royaume-Uni. Elle comporte les noms, prénoms, date de naissance, caractéristiques physiques, empreintes digitales de son titulaire, mais aussi s’il a le droit à des aides de l’Etat, le tout étant sécurisé au moyen d’une puce électronique RFiD (sans contact) censée rendre la carte d’identité “impiratable“. (…)
Dernier petit “détail” : le coût du projet de carte d’identité britannique, qui devrait commencer à être déployé d’ici la fin de l’année, et ne sera obligatoire que pour les étrangers ? 5,4 milliards de livres (6,4 milliards d’euros).
Via Bug Brother
Illustration : Alan Johnson, ministre de l’Intérieur, présentant à la presse la carte d’identité sécurisée RFiD