La police toulousaine a vécu une soirée particulièrement agitée samedi soir dans les rues de la cité d’Empalot, à Toulouse. Un enchaînement d’événements violents dont le point de départ reste assez incertain. L’interpellation d’un jeune habitant de la cité suite à un contrôle routier aurait mis le feu au, au propre comme au figuré…
Les choses se sont envenimées quand la police et les pompiers, ont été sollicités pour un feu de poubelle rue de Menton aux alentours de 22 heures. Une classique des cités sensibles de la Ville rose même si depuis plusieurs mois, elles semblaient avoir perdu cette mauvaise habitude. À Empalot, « des groupes d’opposants très jeunes » selon les policiers, l’ont remis au goût de la soirée. Des feux ont été mis rue de Fréjus, rue d’Antibes, avenue Jean-Moulin… Des poubelles et des locaux accueillants les poubelles ont été la proie des flammes. Et dès que les policiers sont arrivés sur place, les caillassages « violents » ont commencé.
Et ce jeu du chat et de souris a duré un long moment. La présence sur place des membres de la compagnie de sécurisation, des brigades anticriminalité et du service général n’a pas permis de ramener le calme. Les opposants, « des gamins », assure un policier, envoyaient tout ce qu’ils avaient sous la main depuis les balcons collectifs des immeubles. Et quand les policiers ont pris position dans les coursives pour courir après les caillasseurs, ces derniers ont trouvé refuge dans les appartements selon les policiers rendant le retour de calme.
Suite (merci à Christophe)