Interdire la burqa en France permettrait de lutter contre “la gangrène, le cancer que représente l’islam radical qui déforme complètement le message de l’islam”, a estimé Fadela Amara, dans une interview au Financial Times.
Fadela Amara estime que la France, havre d’un islam progressiste, se doit de “combattre l’islam radical qui déforme complètement le message de l’islam”. “La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa”, ajoute-t-elle, car “ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, en particulier à l’Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d’obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales”.
En plein cœur du débat sur le port de la burqa et le niqab, l’ancienne présidente de Ni putes ni soumises avait déjà expliqué en juin qu’elle était “pour l’interdiction”. Elle avait été rejointe par N. Sarkozy qui avait déclaré devant le Congrès que le voile intégral n’était “pas le bienvenu sur le territoire de la République”. Selon les services de renseignement, seules 367 femmes porteraient la burqa dans le pays. La plupart d’entre elles ont moins de 30 ans et un quart sont des converties. Elles porteraient ce vêtement dans une “démarche provocatrice.” Un rapport sur l’étendue du phénomène doit être rendu en janvier 2010. (Le Journal du Dimanche)
Rappel de quelques déclarations précédentes
• «Sur la question des expulsions, je n’ai jamais caché que j’étais pour la régularisation des travailleurs sans-papiers». Lien
• «La France a l’obligation, de par son histoire, d’entretenir des relations particulières avec certains pays. Je pense notamment aux pays de Maghreb» Lien