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Montauroux est-elle devenue une zone de non-droit ? Les avis divergent sur la question après plusieurs agressions et méfaits commis récemment au restaurant Le Cigalon.

A l’origine de l’affaire, une rixe pour une histoire de fille, qui oppose Laurent et Nizar. Après la bagarre, Nizar aurait gagné le restaurant Le Cigalon avec des comparses pour mener une expédition punitive contre Laurent, client réputé assidu du restaurant.

« De quatre au départ, ils se sont retrouvés plus d’une vingtaine. Ils ont enfoncé la porte d’entrée donnant accès à notre logement situé au-dessus du restaurant. Puis ils ont commencé à défoncer la porte de l’établissement en proférant des menaces de mort. Dans l’espoir de les faire fuir, j’ai alors tiré dans cette porte avec du plomb de petit calibre, sans dommage », témoigne Alain P., le père du restaurateur.La rixe se serait poursuivie devant l’établissement avec l’arrivée de Laurent en voiture. «Ils ont tenté de l’extraire de l’habitacle à une dizaine. Il s’est alors défendu en assénant un coup de crosse à Nizar et en tirant un coup de feu », poursuit Alain.

Après l’arrestation des protagonistes, le tribunal correctionnel décide du placement en détention de Laurent, tandis que Nizar et un acolyte sont laissés libres. Alain P., lui, est cité à comparaître en septembre pour violences aggravées sans ITT pour son coup de feu.

Et l’affaire n’en est pas restée là, raconte Alain : « Le jour de la réouverture [du restaurant], le 14 août, un individu appartenant à la bande d’agresseurs est parti sans payer en proférant des menaces. Ce mardi, alors que nous venions une fois de plus de rouvrir, vers 21h, deux individus ont renversé des tables en terrasse et ont essayé de casser des vitres. Ma femme a fait un malaise. Personne ne fait rien car la fête du village démarre et qu’il ne faut pas parler de ces choses-là. ».

Un sentiment d’insécurité que balaye le chef de la police municipale : « Il n’y a pas de bande organisée et le climat est serein au village. Il y a des petites rixes comme partout ailleurs ». Source

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