Il y a beaucoup de bénéficiaires dans la mondialisation libérale : les grands capitalistes, les tenants de la finance mondialisée —dont les banques —, les immigrés qui fuient la misère, les patrons qui embauchent moins cher, les pays en voie de développement, qui récupèrent les emplois délocalisés…
Il existe en revanche une tranche de la population perdante sur quasiment toute la ligne : il s’agit de la classe moyenne blanche autochtone. Or, c’est cette même classe moyenne qui a le pouvoir des urnes. Elle est donc la cible de tous les matraquages médiatiques et idéologiques pour faire passer la pilule (…)
Avec un peu de recul, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une lutte des classes. Avec d’un côté les autochtones européens, perdants nets de la mondialisation, et de l’autre tous les bénéficiaires.
Parution sous la rubrique “Tribune Libre”. Commentaire de Fenzy-frenchy. Sélection de BDS