• Angoulême, le 12 août : Interpellés après avoir semé la zizanie au magasin Y, deux jeunes de 18 et 20 ans s’en prennent aux policiers. Un fonctionnaire est blessé au genou et à la main. Le 25 juillet dernier, au bar Z, une rixe éclate. Deux policiers interviennent et se font agresser. 30 jours d’ITT et poignet cassé pour l’un deux. Le second, un jeune adjoint de sécurité, a reçu un coup de poing. Depuis janvier, une douzaine de faits de violences et d’outrages envers des policiers recensés sur Angoulême. « Il y a des jeunes qui, dans certains quartiers, se considèrent comme chez eux et n’acceptent aucun contrôle de police. À chaque contrôle, ils s’en mêlent et ça peut dégénérer à tout moment », se désole un commissaire. (source)
• Forbach (Lorraine), le 30 août : Un adjoint de sécurité de la Police aux frontières de 21 ans se trouve dans un bar avec des amis, en dehors de ses heures de service. Trois “jeunes” le prennent à parti en le traitant de “sale flic”. Altercation. L’un des jeunes, muni d’un couteau, taillade la joue du policier sur une vingtaine de centimètres. Transporté d’urgence à l’hôpital, il est opéré dans la nuit.
Forbach toujours. La police arrête un “jeune” condamné à un an de prison qui doit purger sa peine. Il est ceinturé puis menotté. Un jeune s’interpose et invective les policiers. Un voisin arrive avec son fils et frappe les policiers. Le suspect s’échappe en assénant un coup de tête à un policier. Bilan : arrestation du jeune, écroué, et du père de famille, placé en garde à vue puis relâché. Pendant l’intervention, les hommes de la Bac ont également eu droit à une pluie d’insultes. Pour Philippe Julia, du syndicat Unité Police, ces agressions s’expliquent en partie par le laxisme de la justice : «les agresseurs des policiers s’en tirent avec une simple convocation en justice ». (source)
• Villiers sur Marne (Val de Marne), le 25 août : Affrontements entre jeunes et forces de l’ordre à la cité des Hautes-Noues. Les heurts ont commencé après l’interpellation d’un mineur recherché pour vol à main armée, vol avec violence, incendie volontaire… « Des jeunes se sont interposés et ont commencé à jeter toutes sortes de projectiles : des canettes, des poubelles, des morceaux de plâtre », raconte un policier. (source)
• Saint Dizier (Haute Marne), le 26 août : Appelés pour un incendie de réverbère vers 23h30, pompiers et policiers sont accueillis par des jets de pierres dans le quartier du Vert-Bois. “La BAC (brigade anti-criminalité) est revenu avec l’unité territoriale de quartier. Une trentaine de jeunes les attendaient avec des battes de base-ball. Ils étaient là pour en découdre”. Les incidents se sont prolongés jusqu’à 3h30 du matin. Deux véhicules ont été incendiés. (source)
• Amiens (Picardie), le 27 août : des policiers suivent un véhicule volé dont le conducteur vient de refuser un contrôle d’identité. Alors qu’ils stoppent leur fourgon, les policiers sont caillassés. C’est au cours de la risposte des policiers que Mohamed-Ali a été blessé à l’omoplate. Un tir de flash-ball, selon les témoins de la scène. (source)
• Marseille, le 27 août : les policiers marseillais ont dû faire face à une centaine de personnes à la cité Bassens. Ils ont tenté de les empêcher d’entrer dans la cité. C’est l’interpellation d’un dealer qui a déclenché la furie d’une centaine de «jeunes ». Des projectiles ont été lancés contre les policiers. La cité Bassens était, selon le journal La Provence, « peuplée à l’origine par des familles d’Algériens qui s’y retrouvaient par villages entiers ». Elle « accueille aussi désormais une importante communauté gitane. » (source)