Au Royaume-Uni, la Commission pour l’Égalité et les Droits de l’Homme (équivalent de la HALDE) vient d’intenter un procès contre le British National Party (dont la ligne est proche de celle du Front National). Les statuts de ce parti interdisent en effet aux personnes d’origine extra-européenne d’y adhérer :
Chapitre 2 : Adhésion
Les groupes ethniques britanniques indigènes (faisant partie de la catégorie des « caucasiens indigènes ») comprennent les membres de :
• la communauté du peuple anglo-saxon
• la communauté du peuple celtique écossais
• la communauté du peuple écossais originaire d’Irlande du Nord
• la communauté du peuple celtique gallois
• la communauté du peuple celtique irlandais
• la communauté du peuple celtique des Cornouailles
• la communauté du peuple anglo-saxon-celtique
• la communauté du peuple celtique-nordique
• la communauté du peuple anglo-saxon-nordique
• la communauté du peuple anglo-saxon-indigène européen
• les membres de ces groupes ethniques qui résident soit en Europe, soit hors d’Europe, mais en sont ethniquement originaires.
L’adhésion au parti est ouverte uniquement aux personnes de plus de 16 ans et dont l’origine ethnique appartient à la liste donnée ci-dessus.
Sean Gabb, directeur de la Libertarian Alliance, s’est insurgé au nom de la liberté d’association contre ce qu’il appelle la « persécution » du BNP. Selon lui, le but de cette manœuvre est de noyer le BNP sous un flot d’adhésions d’extra-européens pour le détruire de l’intérieur. Le président du BNP, Nick Griffin, a dénoncé cette attaque « orwellienne » contre le droit inaliénable des Britanniques de souche à s’associer pour lutter contre l’immigration.
Pour bien enfoncer le clou, il a fait remarquer que l’Association des Policiers Noirs du Lincolnshire n’acceptait comme membres à part entière que des Noirs.