A l’automne 2005, déjà, pendant les trois semaines d’émeutes provoquées par le décès de deux adolescents à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), des dizaines de villes moyennes avaient été touchées par des violences urbaines.
A l’époque, la plupart des observateurs avaient mis en avant “l’émulation” entre adolescents pour expliquer ces incidents, souvent limités à des incendies de voitures. Mais l’accumulation des violences, depuis deux ans, dans des villes comme Cavaillon (Vaucluse), Saint-Dizier (Haute-Marne), Firminy (Loire), Vitry-le-François (Marne), Romans-sur-Isère (Drôme) ou Pau (Pyrénées-Atlantiques) montre que la “crise des banlieues” touche aussi, en profondeur, des villes moyennes.
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