Salbris, 6000 habitants, Loir-et-Cher. « Ces jeunes qui cassent tout, on n’en peut plus ». Destruction d’équipements publics, agressions à répétition, rodéos de voitures et de motos… Le maire est exaspéré par les actes de vandalisme “d’un petit groupe de jeunes mineurs et majeurs”.
Il a menacé d’afficher les noms des parents des jeunes qui “pourrissent la vie de Salbris. Ils nous cassent tout. Ils s’amusent régulièrement à ouvrir les armoires électriques, cassent les tableaux qui commandent l’éclairage public, plongent la ville dans le noir, et après font ce qu’ils veulent. A chaque fois, on répare, on renforce, et c’est cassé à nouveau. Avant la rentrée, ils s’en sont pris à l’école maternelle neuve: carreaux cassés, tags. Ils ont cassé du matériel du club de foot, piqué l’ordinateur avec toutes les données.
«Le dialogue ne sert à rien. C’est de la bêtise crasse qui nous coûte les yeux de la tête: 77.000 euros en 2007. Et c’est en nette augmentation cette année. Avec cet argent, on pourrait se payer un an de prêt pour un nouvel équipement public. Les habitants se plaignent sans cesse. Ils en ont marre qu’on leur pourrisse la vie. » (source) (article sept 2008)
• Et pour la peine, revoir la solution.