- New GM Company (ex General Motors), une entreprise à la soviétique l’américaine
Le capital est désormais détenu à 60,8% par le Trésor américain, à 17,5% par un fonds du syndicat UAW, 11% sont aux mains du Canada et le solde détenu par l’ancien GM. La procédure de faillite a permis de ramener la dette de 173 à 11 milliards de dollars. A la fin 2010, la société ne devrait plus compter que 34 usines, contre 47 en 2008, et employer 64 000 personnes (- 30 %). GM n’aura plus que 3 600 revendeurs aux États-Unis contre 6 000. Il ne conserve que quatre marques sur neuf : Chevrolet, Cadillac, Buick et GMC. La cure d’amincissement comprend les cessions d’Opel à Magna et celle de Saab à Koenigsegg. Le Figaro
- Irlande : le contribuable va payer pour sauver les banques et l’immobilier neuf
L’Irlande va injecter quelque 54 milliards d’euros dans une structure de défaisance (la NAMA, National Asset Management Agency) pour tenter de sauver son système financier voire son économie en général, plombée, en plus de la crise, par un effondrement du marché immobilier. Cette structure va reprendre des prêts représentant une valeur nominale de 77 milliards d’euros, avec une décote de 30%, d’ou le chiffre de 54 milliards. Cinq établissements vont transférer des actifs à la NAMA : la banque nationalisée Anglo Irish Bank (28 milliards d’euros), Allied Irish Banks (24 milliards), Bank of Ireland (16 milliards) et les entreprises de construction Irish Nationwide (huit milliards) et EBS (un milliard). Reuters
- Le transport aérien en chute libre
Après avoir annoncé 6 milliards de dollars de pertes pour 2009, puis 9, l’IATA (Association Internationale du Transport Aérien) nous annonce que ce sera 11 ! Et l’année n’est pas finie… Malgré cette révision à la hausse des pertes, 2009 ne devrait pourtant pas faire pire que l’année précédente, l’organisation ayant là aussi révisé ses évaluations de pertes à 16,8 milliards de dollars pour l’ensemble du secteur, contre 10,4 milliards précédemment. Sur les deux exercices 2008 et 2009, les pertes atteignent la somme de 27,8 milliards de dollars. «La crise actuelle a un impact financier encore plus fort que les attentats du 11 septembre», déclare le directeur de l’IATA. Du coup, que penser des (seulement) 3,8 milliards de dollars de pertes annoncés pour 2010 ? Le Figaro