Drogue, clandestins, vols de fret, excès de vitesse constituent le quotidien des gendarmes en charge de la sécurité de l’autoroute A1. « Les délinquants empruntent nos axes pour commettre des méfaits », précise le lieutenant Ledroit.
Le surnom d’« autoroute de la drogue » n’est pas usurpé. « Nous constatons une flambée des conduites sous stupéfiants. Le vendredi, les consommateurs partent vers les Pays-Bas et la Belgique et rentrent le samedi ou le lundi » déclare le policier. Depuis les six premiers mois de l’année 2009, les interpellations ont triplé.
Désormais, les kits salivaires permettent sur-le-champ de confirmer les soupçons des contrôleurs. Baromètre infaillible de la criminalité, l’autoroute démontre que les drogues dures (cocaïne et héroïne) sont en pleine expansion. Les délits liés au cannabis restent stables.
L’A 1 est aussi le terrain de jeu des amateurs de « canonball », ces automobilistes qui confondent l’autoroute avec un circuit de Formule 1. L’an dernier, un bolide a été contrôlé à 251 km/h. En 2008, 300 excès de vitesse (supérieurs à 40 km/h au-dessus de la vitesse autorisée) ont été relevés. « Pour eux, c’est un jeu. Ils ont déjà prévu la liasse de billets pour payer l’amende », explique le lieutenant. (Le Parisien)