Fdesouche

  • AIG doit rembourser 121 milliards à l’Etat Fédéral américain

L’assureur doit encore rembourser près de 121 milliards de dollars sur les 182 prêtés par les pouvoir publics, selon un rapport du GAO, organisme de vérification des comptes publics, publié lundi 21 septembre. “Le succès final des efforts de restructuration et de remboursement reste incertain”, selon ce rapport, en raison notamment des incertitudes sur la reprise et les prix auxquels AIG pourra céder certains actifs comme il est prévu. En 2008, au pic de ses difficultés, le groupe avait enregistré une perte annuelle de 100 milliards de dollars, payant au prix fort son appétit excessif pour les placements à risques à l’origine de la crise financière. Détenu à 80% par l’Etat, il a renoué au deuxième trimestre 2009 avec les bénéfices (1,8 milliard de dollars), son premier depuis près de deux ans. Challenges

  • La crise provoque une baisse mondiale des investissements étrangers

“Après une hausse ininterrompue des investissements directs étrangers (IDE) [des entreprises] de 2003 à 2007, ceux-ci ont chuté de 14 % à 1 697 milliards de dollars [1 157 milliards d’euros] en 2008″ selon le Rapport sur l’investissement dans le monde 2009, publié jeudi 17 septembre par la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED). Cette baisse, encore modérée en 2008, en raison d’un premier semestre, épargné par la crise, devrait toutefois s’accentuer en 2009, avec une nouvelle décroissance de 29% des IDE, estiment les experts de la CNUCED. La chute est particulièrement sensible dans les pays développés. En revanche, les IDE ont augmenté dans les pays en développement en 2008, mais ont fini par chuter à leur tour en 2009. Le Monde

  • Les Chinois convoitent les réserves d’or du FMI

Selon l’agence Market News International, qui cite deux sources gouvernementales, les autorités chinoises auraient l’intention d’en acheter une quantité indéterminée. Pékin augmente depuis plusieurs années ses réserves d’or de manière significative. De 400 tonnes en 2003, elles sont passées à 1 054 tonnes aujourd’hui. L’explication en est simple. Tout comme l’Inde et la Russie, la Chine veut plus d’indépendance vis-à-vis du dollar, monnaie dont elle conteste ouvertement la suprématie. Pour le moment, elle ne peut guère mettre trop en avant sa propre monnaie, le yuan ou renminbi, qui n’est pas convertible. Elle n’est «pas assez qualifiée pour devenir une monnaie internationale», réaffirmait la semaine dernière Guo Qingping, vice-gouverneur de la banque centrale. Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux