► Russie: la Kalachnikov va-t-elle disparaître ?
Le fabricant du célèbre fusil d’assaut doit rembourser 400 millions de roubles, soit environ 9 millions d’euros. L’objectif de la procédure de sauvegarde est de permettre de restructurer le bilan de la firme et de réduire ses dettes. Peu avant que l’affaire n’arrive devant la justice, l’usine Molot dans la région de Kirov s’était arrêtée. La radio russe rapporte que cet arrêt de production de la principale usine fabricant la Kalachnikov signifie le gel du paiement des salaires et des créances. E24
(Merci à Léonidas)
► GB: banqueroute à la Britannique
En Octobre 2008, deux grandes banques anglaises n’étaient qu’à quelques heures de la banqueroute, déclare le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Bloomberg
► USA: 41% des foyers ont vu le salaire d’un membre de la famille baisser, 27% sont touchés par le chômage
Les américains se rendent compte combien ils ont vécu au dessus de leurs moyens dans un monde sans fin de dépenses et achats. Une prise de conscience révolutionnaire au pays du consumérisme ? ABC et New York Times
(Merci à megaceros)
► Libye: un marché convoité par les entreprises étrangères
Il y a la morale politique et il y a les affaires. Le regain de tension entre la Libye et la communauté internationale à la suite de la libération anticipée d’Abdelbaset Ali Mohammed Al-Megrahi, le 20 août, et de son retour triomphal à Tripoli, le 21, ne devrait pas affecter les investissements étrangers – notamment français – dans ce pays. Le pays dispose d’un potentiel qui le rend attractif. Avec 43 milliards de barils de brut, il détient les premières réserves d’Afrique, devant le Nigeria. Elles ont l’avantage d’être proches du marché européen.
A voir la liste de la vingtaine de compagnies occidentales, russes et indiennes opérant en Libye (Exxon Mobil, Shell, BP, ENI, Gazprom, ONGC…), on n’a pas de doute sur la volonté des pétroliers de surmonter les obstacles politiques, financiers et bureaucratiques. Total, qui produit en Libye 12 % de son brut africain, a récemment renouvelé ses contrats jusqu’en 2032, et BP a conclu avec Tripoli l’un de ses plus grands projets d’exploration pétrolière. Le Monde
(Merci à Erwinn)