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Face à l’afflux des demandeurs d’asile vers la préfecture de Nantes – désormais seule dans la région à délivrer les dossiers d’asile – les associations sont débordées.
Il y a foule dans les locaux d’Aida, association d’aide aux demandeurs d’asile, financée en partie par l’État. Des jeunes, des vieux, des familles viennent ici pour monter leur dossier, trouver un hébergement… Mais il manque des traducteurs. Les célibataires, résignés, se débrouillent seuls. Cinquante familles sont hébergées provisoirement à l’hôtel. Vendredi dernier, la Ddass a payé quelques chambres de plus.

«On n’écarte pas la possibilité d’augmenter les crédits»

À Angers, la plate-forme est au bord de l’asphyxie ; le nombre de migrants, surtout des Africains, dépasse celui de Nantes. « Une vingtaine de familles dorment dehors ou dans des squats », s’alarme J.F. Fribault, directeur de l’Abri de la Providence. « Si on ferme, comment Nantes va gérer ? »
La préfecture des Pays de la Loire se veut rassurante. « Tout le monde est inquiet, c’est normal », constate le secrétaire général. « On est en train de s’adapter. L’accueil et le suivi des dossiers des demandeurs d’asile se feront à Nantes. En revanche, les autres départements continueront d’accompagner socialement les gens. » Et pour l’hébergement ? « On n’exclut rien. On n’écarte pas la possibilité d’augmenter les crédits. » (source)

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