Bertrand du Guesclin, fils aîné d’un chevalier breton sans fortune, est parti de rien pour arriver à la légende.
Né vers 1320, il n’avait aucune chance de recevoir l’épée de connétable** de France, ni d’être l’artisan de l’unité du royaume. Son courage, son intelligence, la perspicacité de sa pensée en firent l’un des plus brillants chevaliers de Charles V.
De son vivant, il devint un héros de chanson populaire, comme si les Français trouvaient en lui, après les désastres de Crécy et de Poitiers, le symbole du capitaine qui saurait remettre la France debout. Ce professionnel de la guerre, aussi âpre au gain d’argent et de territoires que les chefs des grandes compagnies qu’il combattait, avait pour qualités la loyauté et le courage. (source)
*D’autres sources indiquent le 2 octobre 1370
** Commandant en chef des armées royales