Le «oui» irlandais montre que «l’Europe apporte une réponse positive à la crise», s’est félicité samedi le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso.
– Micheal Martin, ministre irlandais des Affaires étrangères : «Je pense que c’est bon pour l’Irlande car je crois passionnément que notre avenir se situe au sein de l’Union européenne.»
– Dick Roche, secrétaire d’Etat irlandais aux Affaires européennes : «C’est écrasant. J’ai confiance (dans le fait) que ce sera adopté avec un résultat national proche de 60-40. Cela fait bien longtemps qu’on n’avait pas eu quelque chose comme ça.»
– Declan Ganley, leader du camp du «non» en Irlande : «Nous pensons qu’il s’agit d’une victoire très convaincante pour le camp du oui. Les Irlandais sont terrifiés. C’est un vote basé plus sur la crainte que sur l’espoir.»
– Fredrik Reinfeldt, premier ministre de la Suède, qui assure actuellement la présidence de l’Union européenne : «Aujourd’hui est un bon jour pour l’Europe. La route fut longue. Maintenant, la présidence va travailler activement pour arriver au bout.»
«Cela montre la valeur de la solidarité européenne»
– Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne : «Je veux remercier le peuple irlandais pour ce signe de confiance. Cela montre que l’Europe apporte une réponse positive à la crise économique (…) Cela montre la valeur de la solidarité européenne et je suis très heureux du résultat que nous recevons d’Irlande. J’espère que la procédure (pour la ratification du traité) va désormais aller le plus vite possible.»
– Jerzy Buzek, président du Parlement européen : «Je me réjouis fortement du résultat du référendum irlandais. Les Irlandais ont démontré un vrai engagement pour le projet européen. Ils ont confirmé leur désir d’être au coeur de l’Europe. C’est une bonne nouvelle pour l’Irlande et une bonne nouvelle pour l’Europe.»
– Nicolas Sarkozy, président de la République français : «Ce vote, qui couronne les efforts accomplis notamment lors de la présidence française pour apporter une réponse aux préoccupations qu’avaient exprimées les Irlandais, est une grande satisfaction pour tous les Européens. Il permet de franchir une étape décisive en vue de l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne. La France souhaite que les Etats qui ne l’ont pas encore fait achèvent le plus rapidement possible leur procédure de ratification pour que le traité de Lisbonne puisse entrer en vigueur avant la fin de l’année, comme les 27 s’y sont engagés. Il appartient maintenant à la présidence suédoise de prendre toutes les initiatives nécessaires pour que le Traité de Lisbonne entre en vigueur au plus vite.»
– Angela Merkel, chancelière allemande : «L’Allemagne est «très heureuse de l’issue du référendum». Le «oui» des Irlandais lors du référendum est un «pas important» pour l’entrée en vigueur du texte.
