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Ömer-Faruk Harman est conseiller aux Affaires religieuses à l’ambassade de Turquie, en France. Il ne cache pas que l’Etat turc entend bien garder son emprise sur la communauté turque de France. Extraits de son interview sur Saphirnews.

Q. Combien d’imams turcs officient actuellement en France ?
Quand je suis arrivé en 2005, nous avions en France 71 imams sous contrat avec l’État turc. Aujourd’
hui, leur nombre est de 121. Ils sont donc tous salariés de l’État turc.
Q. Pourquoi ce contrôle des imams par l’État turc est-il important ?
(…) comme tout autre pays, l’État français veut éviter toute forme de radicalisme et de fondamentalisme. Sous cet angle, le fait que les imams venant de Turquie soient des fonctionnaires de l’État turc et qu’ils soient donc sous son contrôle assure certaines garanties.
Nous avons la capacité de garder sous contrôle le discours religieux qu’ils diffusent ainsi que le type de relation qu’ils développent avec la société française. Ils ne sont pas libres de dire ni de faire ce qu’ils veulent.
Q. Trouvez-vous que les Turcs s’investissent assez dans la vie sociale et culturelle française ? Eux aussi n’ont-ils pas des efforts à faire pour qu’on connaisse mieux leur monde et leur religion ?
Il est important que les Turcs réussissent à se faire connaître. Pour cela, il faut être présent socialement, prendre part à la vie politique locale, user du droit de vote et d’éligibilité. Nous conseillons ainsi à nos citoyens de prendre la nationalité française, ce n’est absolument pas incompatible avec l’islam.
Si vous avec une communauté de 500 personnes mais vous n’avez que 5 votants, les candidats ne vont tenir compte que de ces 5 personnes. Si les 500 votaient, l’attitude à leur égard serait très différente.

Source: Saphirnews (Via Salon beige)

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