Soutenu par une cohorte de cinéastes, producteurs, associations et élus politiques, le documentariste José Chidlovsky a été entendu par la Police aux frontières. Il lui est reproché d’ avoir hébergé une jeune fille algérienne, immigrée clandestine et protagoniste du film « Journal de Sans-papiers » qu’il tourne actuellement.
Le documentariste est sorti en revendiquant ses positions, se disant notamment « prêt à le refaire » : « J’ai reconnu ce qu’ils considèrent comme un délit. J’ai précisé que j’ai hébergé dans le passé et j’hébergerai encore des personnes sans-papiers. » Dans le hall de la PAF, des dizaines de personnes ont alors répondu « nous aussi ».
Désormais, il appartient au procureur de la République de classer l’affaire sans suite ou de mettre José Chidlovsky en examen. Ce dernier espère que l’on fera disparaître « une loi qui ne correspond pas à la devise de la République française, seule identité nationale pour nous : Liberté, Égalité, Fraternité ».
De son côté, la députée socialiste de Toulouse Catherine Lemorton a apppelé dans un communiqué “le gouvernement et ses services (…) à arrêter le harcèlement des militants qui viennent en aide aux sans-papiers” . (source 1 – 2)