Les grandes cités allemandes sont le théâtre d’une violence juvénile exponentielle. À titre d’exemple, la ville de Berlin a recensé, en 2006, 200 agressions sur des chauffeurs d’autobus, 22 381 délits et infractions, 1600 personnes blessées.
Dans le métro de Munich, 192 actes de violence ont été recensés, 195 à Hambourg. Selon la Police, tous ces méfaits sont l’œuvre de dealers, le plus souvent d’origine arabe et turque.
« Quand on constate que près de 50% des actes violents sont commis par des moins de 21 ans, qui pour près de la moitié sont issus de l’immigration, nous ne pouvons pas nous taire », a déclaré Angela Merkel.
Le rédacteur en chef de l’édition allemande d’un quotidien turc a mis en avant la stigmatisation systématique des turcs ainsi que la xénophobie ambiante, dénonçant une justice déjà trop expéditive et des peines sévères, tandis qu’on ne se penchait pas sur les difficultés rencontrées par la jeunesse, dont le chômage. Le journaliste n’ayant, par ailleurs, pas apprécié qu’on indique l’origine des jeunes en cause.
Un jeune homme interviewé dans un café, a déclaré en outre : « Personne ne fait rien pour nous. Tout ce qu’on entend, c’est à bas les minarets, on n’en veut pas ! » (source janvier 2008)
