- Après France Télécom, les Hôpitaux de Paris frappées par une vague de suicides
Au total, une dizaine de suicides ou de tentatives ont émaillé la vie de l’AP-HP depuis près d’un an. Autant de cas dont le contexte ou les témoignages des proches laissent suggérer un lien avec le travail. Restrictions budgétaires, regroupements d’établissements, mise en place de «process qualité» incongrus, les ingrédients qui bouent depuis des années dans la marmite «hôpital» sont en passe de la faire déborder. Et, sur ce point, l’AP-HP, qui regroupe une cinquantaine d’établissements en région parisienne, est un miroir à peine grossissant de la situation hospitalière en France. Des aides-soignants aux cadres, en passant par les médecins et les infirmières, le malaise induit par la pression budgétaire est patent. Mais le pire est à venir. Car, à cette situation déjà très tendue, va se greffer bientôt la mobilité imposée par les regroupements d’établissements.
Libération
- La production de crédits immobiliers aux particuliers s’effondre [mais ce n’est pas ce que l’on vous dit]
Le volume des crédits à l’habitat consentis par les banques atteint 81 milliards d’euros en un an, d’août 2008 à août 2009.
[N.B. : en janvier 2009, on pouvait lire dans Capital que Michel Mouillart, directeur scientifique de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, prévoyait une nouvelle baisse en 2009, à 120-130 milliards pour les crédits acceptés et 110-120 milliards pour les crédits versés. “On est sur 120 milliards au mieux, 110 milliards probablement. Si on se stabilise à 120, on aura une sortie de crise rapide, en 2010. Si on descend à 110, cela signifie qu’on continuera à descendre,” avait-il déclaré !]
Le Monde (article néanmoins intitulé : “Le marché immobilier sort lentement du coma” !)
- Pourquoi les impôts locaux flambent ?
Les impôts locaux augmentent de 6% en moyenne par rapport à 2008. Ils sont basés sur la valeur locative des biens immobiliers et des terrains, sur l’inflation, mais surtout sur des taux d’imposition votées par les collectivités elles-mêmes. En 2009, les communes sont 63% à avoir gonflé ces taux, elles étaient 13% en 2008. Jacques Pélissard, président de l’association des maires de France (AMF), en est convaincu : “La crise a sa part de responsabilités.” “L’aide aux personnes en difficulté a explosé”, confirme Olivier Régis, délégué général du Forum pour la gestion des villes et des collectivités locales. Les collectivités pâtissent aussi du ralentissement du marché de l’immobilier, synonyme de baisse des frais de mutation, les taxes prélevées lors des transactions. Olivier Régis avance “un manque à gagner de 5 milliards d’euros.” Enfin, le ralentissement de l’économie a fait chuter les revenus de la taxe professionnelle, une ressource clé pour les collectivités. Le gouvernement a planifié la suppression de cet impôt dès 2010, ce qui inquiète beaucoup les élus locaux. L’Express