Trop c’est trop”. Les parlementaires de la majorité sont de plus en plus nombreux à s’alarmer de la stratégie présidentielle, entre les brouillages idéologiques et médiatiques de l’ouverture et l’empilement de réformes qui rebutent l’électorat de droite.
“L’affaire” Mitterrand, la cagnotte anti-absentéisme à l’école de Martin Hirsch, la promotion du fils, Jean Sarkozy, la taxe carbone, le procès Clearstream, la suppression de la taxe professionnelle, la refonte des collectivités territoriales : le pêle-mêle des humeurs s’enrichit chaque jour d’un nouveau grief sur le fond comme sur la forme de la méthode Sarkozy.
Un précipité dont certains ministres commencent à redouter les effets sur la poursuite des réformes-phares de la seconde partie du quinquennat. “Au Sénat, ça peut coincer sur la taxe professionnelle”, note l’un d’eux.
“On se boboïse, en clair on se dévoie, on s’éloigne de nos fondamentaux”, estime un élu UMP qui critique dans un même souffle la taxe carbone des “verts-bleus” et le soutien appuyé de Frédéric Mitterrand et Bernard Kouchner au cinéaste Roman Polanski après son interpellation en Suisse pour des relations sexuelles avec une mineure en 1977 aux Etats-Unis.
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(Merci à France Française)
