Adjoint à la tranquillité publique, Hubert Martinez reçoit les doléances des habitants. Entre 30 et 50 signalements par mois : une gardienne agressée au 119 boulevard Lefebvre, des attroupements au carrefour Falguière/Maillol qui empêchent les riverains de fermer l’oeil avant 5 heures du matin, des bandes agressives à Modigliani, une violente bagarre rue des Quatre-Frères-Peignot suscitée par le trafic de drogue…
Le terrain ? Ce sont quelques îlots, toujours les mêmes : Périchaux, Falguière/Maillol, Saint-Charles/Modigliani/Balard, Beaugrenelle et Dupleix. Plus des halls d’immeuble porte Brancion. Des mini-quartiers qui abritent des populations fragiles, mal acceptées et dont l’implantation n’a pas toujours été suivie des équipements sociaux nécessaires. Comme à Dupleix, où fut tué, à l’arme blanche, le 18 décembre 2008, le jeune Demba, 21 ans, victime d’un affrontement entre bandes. Le 3 mars 2009, on frôla à nouveau le drame lors d’affrontements dans le cadre de représailles. La réactivité du commissariat du 15e permit d’éviter le pire. « La plupart du temps, nous arrivons à juguler les problèmes, car ces jeunes ne sont pas si nombreux », assure Christian Meyer.
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(Merci à John)
