Mise à jour du 20 octobre 2009 :
L’opération de communication se poursuit…. Gauche comme droite y tiennent bien leurs rôles…
Martine Aubry veut bloquer le charter prévu vers Kaboul.
Le départ d’un charter franco-britannique d’immigrés afghans, programmé mardi soir , suscite de vives réactions dans les rangs de l’opposition. La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a jugé cette mesure de reconduite “inacceptable”. “Il faut dire l’incohérence absolue d’un pays comme la France qui fait la guerre aux talibans et qui renvoie dans les mains des talibans ceux qui ont quitté leur pays parce qu’ils étaient justement les victimes de ceux-ci”, a-t-elle déclaré à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre François Fillon.
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Le vol-charter d’immigrés afghans en escale à Paris
Annoncé de passage à Lille en provenance de Londres, le vol devrait finalement faire escale à Paris avant de s’envoler vers Kaboul.
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Les gouvernements français et britanniques prépareraient un renvoi groupé d’Afghans à Kaboul, en charter. L’avion pourrait décoller demain, sans doute de Londres, avant de passer par un aéroport français : Paris, Lille ou Toulouse. Parmi tous les clandestins afghans présents en France, une dizaine seulement serait expulsables.
C’est la Cimade, association présente dans les centres de rétention, qui a lancé l’alerte : aujourd’hui, trente associations d’aide aux migrants dénoncent cette «opération de communication» du ministre de l’Intérieur, comme l’explique Jean-Pierre Alaux, du Gisti (Groupement d’information et de soutien aux immigrés). En effet, seule une dizaine de ressortissants afghans seraient expulsables, à condition d’obtenir le laisser-passer fourni par leur ambassade.
Ils ne viennent pas forcément du démantèlement de la jungle, à Calais, car depuis, les arrestations ne cessent pas. A Paris, près de la gare de l’Est, mais aussi sur le littoral du Calaisis et du Dunkerquois, où tous les camps de réfugiés sont systématiquement détruits. Les migrants sont en très grande majorité relâchés aussitôt, soit parce qu’ils ne sont pas expulsables, soit par décision des tribunaux, parce que leurs arrestations n’ont pas respecté la loi. Ce qui explique qu’il ne reste plus qu’une cinquantaine d’Afghans dans les centres de rétention à travers la France. La plupart d’entre eux doivent être reconduits vers leur pays d’entrée dans l’Union européenne. Il en reste bien peu pour le charter.
Les tribunaux français ont remis en liberté 130 des 138 Afghans qui avaient été interpellés le 22 septembre, en vue de leur éloignement, lors de la fermeture de la ‘jungle’ de Calais.
Source : Libération (Merci à burgundyland)