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A la suite d’une confrontation entre la police et une vingtaine de jeunes de la cité de la Monnaie à Romans, un seul homme comparaissait lundi au tribunal correctionnel de Valence. Walid Gourini, 18 ans, 26 condamnations au compteur, a été condamné à trois mois fermes pour outrage.

«Ici, on est chez nous, trace ta route, sale bâtard.»

Au soir du 7 septembre à Romans, quatre policiers prennent en chasse un motard sans casque. Leur poursuite les amène jusqu’au quartier de la Monnaie où ils perdent la trace du contrevenant. Ils croisent alors un groupe d’une vingtaine de jeunes.
Les dépositions des policiers ont été lues au tribunal : « Nous stoppons le véhicule à leur hauteur. Ils ont commencé à nous insulter “Ici, on est chez nous, trace ta route, sale bâtard.” Nous entendons un impact sur le véhicule (un caillou). Il y en avait un avec un bidon d’esssence. Vu leur nombre, nous quittons les lieux et recevons une canette en verre sur la roue avant ».
La patrouille bat en retraite vers le poste de police de la Monnaie. La soirée n’est pas finie : « Ils ont entamé un rodéo devant le commissariat, on a voulu filmer, ils ont jeté des pierres. » Et les policiers retranchés ont dû baisser le rideau de fer.
Pour les policiers, Walid était «le plus excité de tous, il nous a insultés ». La défense et Me Flaud s’interrogent : « Pourquoi Gourini ? C’est parce que c’est le seul qu’ils reconnaissent. Les policiers étaient “marris” de n’avoir arrêté personne. On ne peut pas tout reprocher à Walid ». Et le conseil de plaider la relaxe pour son client qui nie les « gros mots ». Le tribunal l’a déclaré coupable d’outrages, l’a condamné à trois mois de prison ferme et à 150€ de dommages et intérêts pour les quatre policiers partie civile. source

A Romans, lire également : En retard, il insulte la dentiste, la menace de mort et lui assène de violents coups de poing (7 octobre 09)

• Relire l’affaire de Romans sur Isère de fin septembre 2008 : un mineur essaye de semer la police à bord d’une voiture volée. Il se tue en percutant un mur. D’importantes émeutes ont lieu. Un policier est blessé par balle.

«Ils voulaient qu’on vous calme. Moi je vous dis : brûlez tout ! Allah Akbar, Allah Akbar ! »

« Les proches de la famille ressortent furieuses de la rencontre avec la municipalité. Une jeune femme s’adresse aux jeunes, survoltés : “Ils voulaient qu’on vous calme. Moi, je vous dis : brûlez tout”. Des acclamations accueillent ces déclarations. Une poignée part en criant : “Allah Akbar, Allah Akbar ! ” Lire la suite

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