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(23.10.2009)

  • Nouvelle attaque contre le bouclier fiscal à l’UMP

La commission des Finances de l’Assemblée n’a pas pu se prononcer mercredi sur le projet de budget de la Sécurité sociale, en raison de l’abstention d’une élue de l’UMP qui a débouché sur une égalité gauche-droite. La commission n’étant saisie que pour avis et non sur le fond, l’examen du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010 n’est pas bloqué mais c’est un nouveau coup de semonce pour la majorité, d’où s’élèvent de plus en plus de voix contre la politique fiscale du gouvernement. Marie-Anne Montchamp, député UMP du Val-de-Marne, a décidé de s’abstenir après le rejet, mardi, de son amendement au projet de loi de finances (PLF) visant à exclure la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) de l’assiette du bouclier fiscal qui limite la taxation à 50% des revenus. La semaine dernière, le Nouveau Centre et le président UMP de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann, avaient présenté en vain des amendements similaires pour assouplir ce “bouclier”. Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont balayé ces tentatives, refusant catégoriquement toute modification de la mesure la plus emblématique du début du quinquennat. Marie-Anne Montchamp a justifié son geste mercredi par l’urgence de la situation. “C’est une invitation à ce que l’exécutif se saisisse de manière plus volontariste du problème des ressources de la Sécurité sociale”, a-t-elle expliqué à Reuters. “C’est un feu orange en disant ‘attention, j’insiste sur le fait que le gouvernement n’a pas pris la mesure des impérieux besoins de financement'”, a-t-elle ajouté. L’Express

  • Henri Guaino redoute un cycle inflationniste

Le conseiller spécial du président français Nicolas Sarkozy redoute que les déséquilibres américains se soldent par un cycle inflationniste. Pour alléger leur dette, les Américains “inondent le monde de liquidités” avec pour conséquence la dépréciation du dollar face à l’euro, a déclaré mardi Henri Guaino à des journalistes en marge d’une convention du parti majoritaire, l’UMP. “Historiquement, on n’est jamais sorti de telles situations que par l’inflation. On peut aussi en sortir par la déflation, simplement c’est douloureux politiquement, socialement”, a-t-il fait valoir. “Comment voulez-vous arrêter la dépréciation du dollar face à l’euro sinon en créant des euros ? La conséquence c’est que vous faites de l’inflation”, a ajouté Henri Guaino. Mais “si on perd la maîtrise de l’inflation et qu’il y de l’hyperinflation, c’est une catastrophe pour tout le monde”, a averti le conseiller de Nicolas Sarkozy. Reuters
(Merci à JoeLeTaxi)

  • Seules 37 % des entreprises françaises cotées ont une bonne gouvernance

Dans une étude publiée mercredi 21 octobre, conduite auprès des entreprises du CAC 40, du SBF 120 et de 160 capitalisations moyennes, la société de conseil Ernst & Young, associée au conseil en gouvernance France Proxy, indique que seulement 37 % des entreprises françaises cotées disposent d’un niveau de gouvernance satisfaisant (mise en place de comités spécialisés, nomination d’administrateurs indépendants etc.), 35 % obtenant un résultat très faible. Les pratiques sont meilleures dans les sociétés de plus grande taille qui, à plus de 80 % – contre 40 % pour les “valeurs moyennes” – disposent d’une solide “cartographie des risques”. Surtout, les leçons de la crise financière n’auraient pas été tirées. L’étude d’Ernst & Young souligne notamment le manque de transparence et le tabou des plans de succession dans les plus petites entreprises. Elle met également en lumière le manque de diversité des conseils et comités spécialisés (part d’étrangers inférieure à 20 % en moyenne), et la faible part des femmes (moins de 10 %). Par ailleurs, le montant des jetons de présence versés aux administrateurs pour les années 2007 et 2008 augmente (+ 4 % pour les sociétés du CAC 40). La moyenne des jetons accordés par l’ensemble des sociétés du CAC 40 s’élève à 55 000 euros pour 2008.
Le Monde

  • Décollecte de 1,69 milliard d’euros pour le Livret A et le LDD

Le Livret A et le livret de développement durable (LDD), anciennement Codevi, ont enregistré en septembre une décollecte de 1,69 milliard d’euros après l’accalmie observée en août dernier, annonce la Caisse des dépôts (CDC). Dans un communiqué, la CDC indique que sur les neuf premiers mois, la collecte sur les deux livrets d’épargne reste toutefois positive, à 17,31 milliards d’euros. Pour le mois de septembre, la décollecte du Livret A, dont la rémunération est tombée à 1,25% depuis le 1er août, s’élève à 880 millions d’euros. Elle est de 810 millions pour le livret de développement durable. Ouvert à la commercialisation dans l’ensemble des banques présentes en France depuis le 1er janvier 2009, le Livret a enregistré depuis le début de l’année quatre mois de décollecte en raison de la baisse de son taux d’intérêt depuis le mois de février liée au recul de l’inflation. Reuters

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