RTL Belgique :
* Il s’agit presque exclusivement de jeunes (mineurs et majeurs), et le plus souvent d’origine africaine subsaharienne (Congo).
* Les victimes** sont presque toujours des membres des autres bandes (règlements de compte).
* Les méfaits causés par ces bandes sont majoritairement des vols avec violence (90%). Le reste des dégradations, des faits de mœurs et trafic de stupéfiant. (…)
Pour l’asbl [association sans but lucratif], les faits de violence attribués en région bruxelloise à des bandes urbaines sont commis en réalité par des groupes de jeunes issus d’un même quartier. Elle réfute le terme de “bande”** qui suppose une constitution autour d’un objectif délictueux, un recrutement par compétence et une hiérarchisation, et qui ne correspondrait pas à la réalité du terrain.
Après avoir constaté que la violence exercée par les groupes de jeunes subsahariens était essentiellement intra-ethnique, l’asbl émet l’hypothèse que cette violence est induite par un problème d’identité communautaire et qu’elle représente une forme d’automutilation**.
Source : RTL
**Traduction de la novlangue RTL : Selon RTL et l’association de réinsertion “Ba Ya Ya”, il faut être tué pour être considéré comme une “victime” à Bruxelles. Les Belges de souche victimes d’agressions, de vols, de viols, de dégradations ou du trafic de drogue ne sont pas des “victimes” et les bandes ne sont pas des “bandes” mais “une forme d’automutilation intra-ethnique”…