Le Havre – Des maisons coquettes, des jardins impeccablement entretenus, le quartier avait tout pour être un havre de paix. En seulement deux ans, cet îlot sympathique a complètement changé de visage : la “délinquance des jeunes” y est omniprésente, la qualité de vie s’effondre. De nombreux riverains, présents depuis dix ou vingt ans, envisagent de déménager.
«Il faut les voir débouler à plus de 100 km/h au volant de voitures ou au guidon de quads et de motos, klaxonnant pour brûler les priorités. On se demande comment il n’y a pas eu d’accident. Ils roulent comme des malades », s’indigne un habitant excédé par le comportement des «jeunes ».
« Nous ne nous sentons plus en sécurité chez nous. Leur comportement sur la route n’est pas le pire. Les vols par effraction se multiplient ainsi que les actes d’incivilité. Le climat a commencé à se dégrader depuis deux ans maintenant, mais le phénomène s’est accéléré cet été. (…) Personne ne suppose ce que nous pouvons endurer ici».
Les riverains n’en peuvent plus et veulent le faire savoir. Mais préfèrent conserver l’anonymat, par « peur des représailles ». « Nous voyons chaque semaine s’allonger la liste des cambriolages » « Nous ne sommes pas tranquilles quand nous partons travailler. Nous ne savons pas si nous n’allons pas retrouver notre porte fracturée en rentrant. Même en plein jour, rien ne les arrête. »
« Il est légitime, quand on a connu la plus grande tranquillité, que des phénomènes nouveaux suscitent de l’émotion », répond l’adjoint au maire chargé de la sécurité. Avant de réciter une leçon bien apprise : « De nouveaux arrivants ont servi de bouc émissaire. Ces familles ne sont pas forcément responsables des méfaits enregistrés ». Source
«Les personnes issues de l’immigration renvoient une image épouvantable au reste de la population. Les Français ont une mémoire. Ils ont accueilli de nombreux flux migratoires. Ils n’ont jamais assisté à un tel déchaînement de violence, une telle haine…» >> Réécouter
