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Affaire techno-parade. Benoît Raphaël, rédacteur en chef du Post, explique à un lecteur pourquoi son commentaire a été censuré :
La charte du Post rejette les contenus stigmatisant une communauté.  Voici votre commentaire, en intégralité, que je livre ici dans un but pédagogique:

“La Techno Parade, manifestation culturelle parisienne regroupant 400.000 personnes chaque année, a été le cadre de nombreuses agressions ce samedi 19 septembre. Une centaine de jeunes issus de l’immigration auraient attaqués les manifestants sans raison apparente.”

La référence à des “jeunes issus de l’immigration” dans cette affaire est contraire à la charte du Post. Quelle est votre définition d’un “jeune issu de l’immigration” ? S’agit-il pour vous d’un Français issu de l’immigration ? Qu’est-ce que cet élément (s’il était prouvé, ce qui n’est pas le cas) apporte de plus à l’information ? Vos propos sont-ils appuyés par une analyse du phénomène des violences marginales qui accompagnent certaines manifestations? Quel était votre objectif en ajoutant ce détail non vérifié ?

«Le Post n’est pas, et ne sera jamais le déversoir des haines masquées, des épilepsies identitaires».

Il y a des relents nauséabonds dans votre commentaire. Le Post n’est pas, et ne sera jamais le déversoir des haines masquées, des épilepsies identitaires, et de l’amalgame. La raison pour laquelle cette information a été buzzée par les sites identitaires est claire… L’information doit l’être aussi. Nous avions choisi de ne pas la relayer dans l’urgence sur Le Post, parce qu’il y avait visiblement une volonté de la part des sites d’extrême droite™ de faire du buzz et de l’amalgame autour de cette histoire.
Nous avons eu tort. Nous aurions dû creuser et décrypter, comme nous l’avions fait lors de l’affaire de l’agression d’un jeune dans un bus.»
Benoît Raphaël, le rédacteur en chef du Post (source)

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