Entretien avec l’écrivain canadien d’origine algérienne D. Benhabib – Extraits choisis
« Dans les mosquées, on ne fait plus de religion mais de la politique. J’étais à La Courneuve la semaine dernière, dans une petite mosquée, il y avait tellement de monde que les rues étaient bloquées. Occuper l’espace public est d’une illégalité absolue. (…) Je préfère que l’on construise des théâtres que des mosquées. Tous les attentats perpétrés en France, ils se sont préparés où ? Dans les mosquées.
Je viens en France depuis 15 ans. J’ai constaté une prolifération de voiles islamiques que je n’avais jamais vue. Le voile, moi, en Algérie, à l’école, jusqu’à mes 15 ans, personne ne le portait. Ici, ça se banalise ! A Saint-Michel j’ai vu des burqas, c’est du délire !
C’est par les femmes, par le voile que le projet islamiste s’empare de la société. Notre classe politique préfère se réfugier dans ces discours politico-religieux réconfortant de victimisation. En arriver à avoir des gens qui disent “je suis musulman” et non pas “je suis français” c’est effrayant.» (Midi Libre)