- Nouveau plan de soutien aux banques britanniques
Le gouvernement britannique est de nouveau amené à renforcer le bilan des banques, après une première vague de nationalisations en 2008, réalisée presque à contrecoeur. L’Etat, déjà actionnaire majoritaire de Royal Bank of Scotland, va lui apporter 25,5 milliards supplémentaires, portant sa participation à 84% du capital. Le gouvernement s’engage de surcroît à apporter 8 milliards de livres de capital additionnel, “une protection contre un scénario noir”, explique-t-il. La banque fera en outre assurer 282 milliards d’actifs par l’Etat au lieu des 325 prévus initialement. La banque Lloyds, que l’Etat détient à 43%, ne participera pas à son plan de protection des actifs. La banque préfère lever à son compte 21 milliards de livres (23 milliards d’euros). Mais l’Etat prendra part à l’augmentation de capital pour rester à hauteur de ses 43% de capital détenu, soit 5,7 milliards de livres nets. E24
- USA : Johnson et Johnson va supprimer 7 000 à 8 000 postes
Johnson & Johnson, qui emploie 117.000 personnes environ, annonce qu’il supprimera 6 à 7% de ses effectifs, soit 7.000 à 8.000 emplois, en raison d’une restructuration. Le groupe de santé diversifié compte dégager des économies avant impôt de 1,4 à 1,7 milliard de dollars en 2011. “Nous annonçons une série de décisions et de mesures destinées à faire en sorte que notre société soit bien placée et structurée de manière adéquate pour une croissance durable de l’industrie de la santé”, explique le directeur général William Weldon dans un communiqué. La Tribune
- USA : les aides au secteur automobile seront perdues pour l’État
La Cour des comptes américaine a publié lundi un rapport dans lequel elle affirme que l’État fédéral a peu de chances de récupérer les sommes englouties pour renflouer les constructeurs automobiles General Motors (GM) et Chrysler. “Le Trésor ne devrait pas recouvrer la totalité de son investissement dans Chrysler ou GM, étant donné qu’il faudrait que la valeur de ces sociétés croisse considérablement au-delà de ce qu’elles ont été par le passé”, écrit le GAO, une division du Congrès. “Nous estimons qu’il faudrait que Chrysler et GM aient une capitalisation boursière de respectivement 54,8 milliards et 66,9 milliards de dollars”, a écrit l’organisme. Or Chrysler valait environ 37 milliards de dollars quand il a fusionné avec l’allemand Daimler en 1998, et la capitalisation GM a atteint 57 milliards de dollars à son pic, en 2000. Depuis décembre, l’État a dépensé 62 milliards de dollars au total pour sauver les deux groupes de la faillite, restructurés sous supervision judiciaire et allégés de leurs actifs les moins rentables. Le GAO a révélé qu’il n’y avait pas de stratégie quant à la suite des opérations, alors que le Trésor souhaite vendre dès que possible ses 9,9% de Chrysler et 60,8% de GM. E24
- Suisse : UBS déçoit et ne voit pas d’amélioration immédiate
UBS est resté en-deçà des attentes au troisième trimestre, dévoilant une perte nette de 564 millions de francs suisses (373 millions d’euros) et des sorties de fonds plus importantes que prévu. Les résultats trimestriels ont été grevés par des éléments exceptionnels à hauteur de 2,15 milliards de francs suisses, dont une perte sur crédit propre de 1,436 milliard. Les sorties nettes de capitaux dans la division Gestion de fortune & Banque suisse sont restées stables par rapport au deuxième trimestre à 16,7 milliards de francs suisses, dont 3,9 milliards pour les clients suisses. La Gestion de fortune Amériques a enregistré des reflux nets d’argent presque doublés à 9,9 milliards de francs suisses alors que, dans la gestion d’actifs, les sorties nettes se sont repliées à 10,0 milliards après 17,1 milliards. Reuters
- HSBC va supprimer 1.726 emplois en Grande-Bretagne
HSBC Holdings supprimera 1.726 emplois en Grande-Bretagne, en raison surtout de la restructuration de la gestion du réseau d’agences et de la consolidation des activités cartes de crédit et recouvrement. Le syndicat Unite fustige la banque pour ces nouvelles suppressions de postes, jugeant qu’elles constituent une “erreur fondamentale” qui n’améliorera pas ses performances. Unite estime que HSBC a supprimé 4.600 emplois au total. HSBC emploie 40.000 personnes environ dans la banque de dépôt en Grande-Bretagne et comptait 325.000 salariés de par le monde à la fin 2008. Reuters