La démission du président de l’université de Toulon, Laroussi Oueslati a été annoncée vendredi par le ministère de l’Enseignement supérieur. Par une décision quasi-inédite, l’universitaire avait été suspendu le 19 octobre par la ministre Valérie Pécresse pour «entrave» à une enquête administrative dans le cadre d’un trafic présumé de diplômes au bénéfice d’étudiants chinois.
Une première enquête administrative avait conclu à de «graves irrégularités» de la part du président.
Dans un mail envoyé vendredi midi à l’ensemble de la communauté universitaire toulonnaise, repris par lemonde.fr, le président démissionnaire estime que «trop d’humiliations sont subies quotidiennement par les vice-présidents, les directeurs de services et certains membres du personnel qui ont tout donné à l’établissement depuis de nombreuses années (…). Ma démission, dès lors, est le seul moyen de rétablir le fonctionnement démocratique et le libre choix de la gouvernance de l’université par ses acteurs.» suite
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M. Oueslati et les deux vice-présients sont accusés, notamment, de mises à l’écart, pressions, intimidations et menaces de représailles…